Communication animale
Attraits et bienfaits de la
Communication animale
Principes de base à intégrer pour aborder la communication animale
Concernant l’animal :
- Tout animal a une âme. Celle-ci continue d’être, de vivre et de s’exprimer après la mort du corps. En l’âme est le principe de vie.
- Tout animal est utile. Le terme « nuisible » n’est valable que lorsqu’une espèce prolifère et devient dangereuse pour l’équilibre de la nature (en ce sens l’Homme est nuisible et le restera tant qu’il ne remettra pas en question sa manière de voir les choses et de consommer).
- Aucun être vivant ne nait agressif ou foncièrement mauvais, méchant. Il le devient, ou peut le devenir.
- Tout mal-être, désordre comportemental, agressivité… a une ou plusieurs causes qu’il est indispensable de comprendre et de prendre en compte pour espérer une amélioration, voire une guérison complète de l’animal.
- L’âme de chaque animal est reliée à une « Âme-groupe ». Chaque espèce animale possède une « âme-groupe » distincte, qui peut, si elle le juge utile, délivrer un message au communiquant.
Concernant la communication elle-même :
- Tout animal, domestique ou sauvage, est respectable. Le communiquant a nécessité de ressentir, pour communiquer avec lui, un amour-tendresse-détachement, dénué de tout jugement purement humain. L’énergie d’amour est seule apte à « réparer » ce qui a pu être dégradé chez un être vivant.
- La patience est une règle d’or. Ce n’est pas le communiquant qui décide qu’une communication peut ou doit avoir lieu, c’est l’animal lui-même qui, se sentant suffisamment en confiance, accepte sa présence et permet l’échange.
- Toute âme se mène par la douceur.
Définition :
La communication animale consiste à se mettre à l’écoute - une écoute profonde dénuée de jugements et d’interprétations mentales - des pensées, des émotions, des mémoires d’un animal, dans le but de cerner son caractère, son vécu, les difficultés qu’il rencontre, ou qu’il a pu rencontrer, afin de le comprendre, comprendre ses réactions, son comportement, et, si besoin est, l’aider à corriger une attitude négative, un comportement agressif, un problème de santé… etc…
Il est alors question de chercher la cause d’un mal-être plutôt que de vouloir traiter ses effets, ou de les occulter purement et simplement : une difficulté comportementale en apparence anodine (d’un animal comme d’un être humain d’ailleurs) peut cacher un réel problème, qui, s’il est pris à temps, compris, « entendu », peut ne pas s’aggraver et entrer dans une phase de guérison.
L’animal peut « exprimer » au communiquant autant une réalité de bien-être, un présent serein, que des difficultés, des souffrances, les mettre en lumière en quelque sorte, qui lui viennent soit de son présent, ses rapports avec ses maîtres actuels (s’il s’agit d’un animal de compagnie), soit de son passé, un traumatisme subit à un moment donné de son existence, une difficulté lié à un ancien maître… qui influe toujours sur ses réactions, son comportement, sa santé… dans son présent.
Explications et manières de faire :
Les animaux communiquent entre eux par télépathie, de cœur à cœur. Ils ne savent pas mentir, tricher (sauf si un humain le leur apprend !). Chaque être vivant est en quelque sorte un émetteur/récepteur d’ondes qui peuvent se déplacer librement entre les êtres sans qu’il soit besoin de mots, de paroles ou de sons et qui véhiculent ses pensées, ses émotions, son vécu, son identité profonde…
Dans le cadre de la communication animale, le communiquant doit approcher l’animal, d’âme à âme, avec respect. Il cherche, tout d’abord, la « longueur d’onde émettrice » de l’animal, un peu comme un poste de radio, puis se « branche » dessus. Ensuite il entre dans une phase d’attente, de lâcher-prise, afin de laisser les informations que l’animal souhaite bien lui faire parvenir, venir à lui.
L’animal est seul juge de la confiance qu’il peut, ou non, offrir au communiquant. A cette condition, la transmission des informations qui le concerne s’effectuera naturellement. Il est donc nécessaire de passer du temps avec lui, l’observer, lui parler (avec la voix ou mentalement), chercher à le comprendre, loin de nos schémas mentaux, non pour prendre un quelconque pouvoir sur lui, mais bien pour l’aider, apprendre à l’aimer (car aimer s’apprend !). L’échange vient de lui-même, la communication se fait presque toute seule, au moment où le contact est le plus sain, le plus désintéressé, le plus ancré dans le cœur possible.
Cette communication peut prendre plusieurs aspects : pensées diverses qui prennent forme, se « concrétisent » par des mots dans la tête du communiquant, visualisation d’images, ou de scènes vécues par l’animal dans son passé proche ou lointain, simple impression-intuition qui exprime un état d’âme…etc…
Si l’échange ne se fait pas, ce n’est pas un problème, c’est juste que les conditions de sa réalisation ne sont pas réunies. Il convient de nous interroger : qu’est-ce qui, dans notre attitude, notre approche, manque ou est de trop pour permettre cette communication ? Qu’est-ce qui peut bloquer l’échange, venant du maître ou de l’animal ?…
Bien souvent nous nous positionnons face à un animal, comme « être supérieur » (même inconsciemment), envers qui l’animal doit obéissance. Ce simple positionnement est néfaste et faux ! Aucune créature de ce monde n’est supérieure à une autre, il existe une complémentarité absolue entre les êtres, quels qu’ils soient ; complémentarité qui permet à tous les êtres vivants de vivre en bonne intelligence, en équilibre… et aux différentes espèces animales, végétales… de perdurer sur la planète Terre.
Nous oublions trop souvent que sans la nature, l’homme ne pourrait vivre, tandis que sans l’homme, la nature a vécu de nombreux millénaires et pourrait très bien se passer de lui à nouveau.
Dans le cadre de la communication animale, il importe de se doter d’une forte dose d’humilité, de laisser de côté nos lointaines volontés dominatrices, d’accepter de ne plus être « prédateur » pour le monde animal. C’est un véritable chemin, à parcourir pas à pas, car l’humilité est une vertu difficile à acquérir. Il convient de retrouver son âme d’enfant, car un enfant fera toujours plus naturellement ce qu’un adulte aura le plus grand mal à réaliser.
Tout ceci ne remet pas en cause le fait que l’animal de compagnie doit obéissance au maître, mais une saine autorité n’est généralement jamais remise en question si elle est guidée par le respect et les sentiments véritables. D’ailleurs ne devrions pas trouver un autre terme que celui de « maître » et abolir l’esclavage de certains animaux ?
Par son comportement, ses attitudes de fuite ou d’attraction envers le communiquant, d’intérêt ou de rejet, l’animal exprime, et enseigne en quelque sorte au communiquant, ce qu’il attend de lui : plus de disponibilité, plus de douceur, de patience, de temps… La confiance ne s’installe pas du jour au lendemain. L’animal a besoin de connaître le communiquant, sentir son odeur, ses intensions, accepter sa présence…
Il est toujours relativement long et très exigeant d’établir un climat de confiance entre deux êtres, quels qu’ils soient.
S’il est nécessaire de passer du temps avec l’animal, il faut prendre soin toutefois, de garder avec lui une certaine distance. Le communiquant n’est pas le « maître », il intervient juste pour apaiser une situation, apporter des solutions, amener plus de compréhension entre le maître et l’animal. A aucun moment il doit se substituer à lui, ni porter de jugement sur les attitudes de celui-ci envers son animal. Il lui faut s’expliquer, exprimer par des mots simples ce qu’il a reçu en pensées de l’animal.
Chaque animal de compagnie a, envers son ou ses maîtres, une « mission », ou une fonction : aider les humains dans leur quête de bonheur, leur fournir une écoute attentive, les aider à dépasser leur solitude intérieure. Ils ont cette tâche difficile d’être celui qui se tait mais reste présent quoi qu’il arrive. La communication animale sert cette fonction.
Dans les apparences, le futur « maître » va chercher « son » animal de compagnie dans un refuge ou autre lieu… mais dans les faits, pourquoi telle ou telle personne se trouvant devant un animal, craque littéralement, alors qu’il en a vu des dizaines d’autres auparavant qui ne lui ont fait (presque) aucun effet ?
Quelque-chose dans le regard, dans le contact avec l’animal, lui fait dire que c’est cet animal qu’il lui faut et non un autre.
C’est juste que le besoin de l’humain et celui de l’animal entre en résonnance, en correspondance, en communion profonde ; ils sont tous deux en phase et vont pouvoir s’apporter mutuellement ce que l’un et l’autre recherche.
Il est donc relativement faux de prétendre que c’est l’humain qui décide du choix de l’animal, c’est leur besoin commun, leur demande affective profonde qui est le maître à penser de la situation.
L’humain descend de l’animal, tous nous venons de l’animal, nous avons donc tous une animalité interne, profonde, un instinct, que notre société et notre volonté de réussite sociale dans ce monde dit « civilisé » n’ont cessé de détériorer, repousser, rabaisser. Ce sont pourtant nos racines.
En l’animal qui a-t-il ? Il y a l’instinct de survie, la soif de liberté… quoi de plus utile, de plus beau ? En l’animal il y a cette force phénoménale qui le pousse toujours à aller de l’avant, malgré les dangers qu’il rencontre ; en l’animal il y a également ce que bon nombre d’humains (surtout adultes) ont une forte tendance à oublier : une sincère joie de vivre, ancrée dans l’instant présent !
Nos animaux de compagnie ont cette mission-fonction : nous redonner le goût des choses, nous redonner confiance en la vie, nous redonner ce que la société nous retire bien souvent : la spontanéité.
Il n’est donc absolument pas faux de dire qu’un problème de santé ou de comportement chez un animal se répercute dans la vie la plus intime de son maître, et un problème de santé ou psychologique chez le maître se répercute sur son animal de compagnie. Nous sommes liés par des liens plus solides qu’aucun autre lien : l’amour, l’affect, la sensibilité-fidélité d’une âme envers une autre âme.
Par ce lien il n’est pas rare de voir un animal de compagnie aller jusqu’à prendre sur lui une maladie pour en préserver son maître. C’est pourquoi une communication animale prend nécessairement en compte l’animal mais aussi le maître.
C’est grâce à ces affirmations-constatations qu’une communication animale peut porter ses fruits, en recherchant tout d’abord la cause d’une problématique chez l’animal, même si cette problématique est liée aux difficultés que rencontre son maître (s’il veut bien l’entendre !).
Une fois la cause trouvée, découverte, « conscientisée », il est possible d’intervenir pour soigner, apaiser en profondeur, guérir même, parfois, un comportement dû, le plus souvent, à un traumatisme ancien qui n’a jamais été pris en considération.
Sans cette connaissance de la ou des causes de tel ou tel comportement, nous ne sommes que des aveugles qui chercheraient à guider d’autres aveugles.
Si intervenir pour le bien de l’animal est nécessaire, une vérité s’impose pourtant : laisser agir l’instinct de vie. Il y a en chaque être vivant ce principe d’une force incommensurable, cette affirmation venue du plus profond de l’être, sa source de vie, et qui peut vraiment le sortir de bien des problèmes, de bien des situations.
Le communiquant n’est là que pour apporter-proposer une guidance vers le bien-être, à aucun moment il n’impose quoi que ce soit. C’est là une erreur que font bon nombre d’êtres-humains : ils « savent » (ou croit savoir) ce qui est bon pour l’animal et cette affirmation intérieure leur donne un passe-droit purement illusoire en vérité. Chaque être vivant sait, connaît intimement le chemin qu’il doit emprunter pour aller vers plus de bonheur, de paix et pour la préservation de son existence comme celle de son espèce. Ce sont les lois de la nature, elles régissent la vie sur terre depuis des millénaires.
D’une certaine manière, l’animal et le principe de vie qui le gouverne, une fois mis en confiance, soutenu moralement, énergétiquement, se sentant respecté, protégé, se soignera lui-même de ce qui le blesse, le brime, le détourne de son instinct de vivre en paix avec lui-même, en équilibre avec tout ce qui est. Il ne manque parfois qu’un déclic, une simple orientation à prendre, une profonde inspiration, pourtant naturelle, à intuitionner… pour permettre le déblocage d’une situation émotionnellement bloquée depuis des années. A la suite d’une telle intervention, il est souvent nécessaire de laisser le temps agir. Le communiquant est plus un « accompagnant » vers la guérison de l’animal, ou vers un mieux-être, qu’un « soignant ».